Pour en savoir plus sur Ferrières-en-Gâtinais : www.ferrieres-en-gatinais.info
Ferrières-en-Gâtinais
(Loiret)

Dès la préhistoire, des implantations humaines sont attestées par le très abondant matériel paléolithique récolté sur place. C'est à la période gallo-romaine que Ferrières entre dans l'histoire, son territoire est alors celui d'une tribu gauloise, les Senons, qui contrôlent les basses vallées de l'Yonne, de la Seine et du Loing.

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La ville tient sans doute son nom du travail du fer dont les gisements étaient abondants entre Ferrières et Sens.
Zoom : porte Saint-Macé

Ferrières, bourgade fortifiée, doit sa renommée à son abbaye qui atteint son apogée au IXe siècle. Des vestiges des fortifications de l'enceinte abbatiale sont encore visibles.
On peut y entrer par la porte Saint-Macé.

Zoom : plan de l'enceinte abbatiale. Fenêtre libre
Les églises
Lorsqu'on accède à la place des Eglises par la porte Saint-Michel on découvre l'abbatiale Saint-Pierre et Saint-Paul et l'église Notre-Dame-de-Bethléem.
Zoom : le clocher
Zoom : la place des Eglises Zoom : la prairie de l'abbé
Zoom : la nef de l'abbatiale
L'abbatiale Saint-Pierre et Saint-Paul

C'est le bâtiment le plus imposant (classé en 1840).
D'après la légende, c'est Clovis qui en aurait décidé la construction. Existence attestée dès le début du VIIe siècle. De cette époque il reste deux oculi visibles à la base du clocher. Au Xe siècle le monastère est ruiné lors des invasions hongroises.

Au XIIe siècle l'abbé Amaury reprend la construction dans le style gothique. En l'an 1163, le pape Alexandre III consacre la nef en cours de construction.
Le transept et le choeur sont du XIIIe siècle.
La guerre de cent ans apporta de nouvelles destructions. Il faudra attendre la fin du XVe siècle, sous Louis XI et l'abbé Louis de Blanchefort pour voir renaître l'édifice. Le tombeau de ce dernier est dans l'abside (classé en 1840).
La principale caractéristique architecturale de l'abbatiale est la coupole octogonale de la croisée du transept (diamètre : 12 m, hauteur : 16 m). Les huit colonnes portent quelques traces de polychromie.
A l'est de la coupole, l'abside est éclairée par cinq baies vitrées du XVIe siècle dont beaucoup de scènes ont été restaurées au XIXe siècle (classées en 1840).
En haut du mur sud de l'abside, dans une baie aveugle, une peinture murale du XIVe siècle représente le Christ remettant les clefs à Pierre (classée en 1840).
Zoom : peinture monumentale Zoom : Ecce Homo
Zoom : le tombeau de Louis de Blanchefort Zoom : les vitraux de l'abside Zoom : le banc d'oeuvre
Sur le mur sud de la nef, une ouverture murée qui donnait jadis dans le cloître abrite un Christ de Pitié du XVe siècle en pierre polychrome (classé le 12 juillet 1957). Une copie de La Cène de Jean Jouvenet, du XVIIe siècle (classée le 9 mars 1966). Une peinture sur bois du XVIIe siècle représentant saint Michel entre saint Benoît et un abbé (classé le 9 mars 1966).
En face, un crucifix en bois polychrome du XVIIe siècle (classé le 12 juillet 1957).
Dans la chapelle nord une statue de saint Pierre en pape, pierre polychrome du XVe siècle (classée le 15 mai 1968) et la pierre tombale de Jehan Robineau (classée en 1840). Sur la voûte de cette chapelle des sondages laissent apparaître des peintures murales richement colorées qui devraient faire l'objet de restauration.
Zoom : saint Pierre en pape
Zoom : pierre tombale de Jehan  Robineau Zoom : crucifix
Zoom : La Cène Zoom : saint Michel
L'église Notre-Dame de Bethléem

Selon la légende ce sanctuaire, le premier édifié en ce lieu, commémorait la vision des saints Savinien et Potentien qui auraient vu, une nuit de Noël, la crèche de Bethléem...
L'ensemble architectural est composite car d'époques différentes. L'arc qui sépare la nef du choeur, légèrement outrepassé (probablement par l'oeuvre du temps) est construit selon une technique rare dans les édifices médiévaux : remplissage de pierre et de mortier entre deux rangées de pierres taillées de dimensions irrégulières. Arc et chapiteaux, de facture préromane, témoignent de l'ancienneté de l'édifice (classé le 18 janvier 1921).
Le retable, oeuvre de Gilles Guérin, est de 1650. Il est dominé par une statue de la Vierge à l'Enfant, thème repris par le tableau central. De part et d'autre du tableau les statues de Savinien et Potentien qualifiés de martir (ensemble classé le 19 mai 1972).
A l'entrée de la chapelle sud la pâle copie d'une statue en bois du XVIe siècle : une Vierge noire (l'original, classé le 22 février 1979, a été mis à l'abri). A l'intérieur de la chapelle une statue en bois enduit et peint d'une Vierge à l'Enfant du XVIIIe siècle (classée le 6 juin 1968).

Zoom : le retable de Gilles Guérin Zoom : Savinien Zoom : tableau du retable Zoom : Savinien Zoom : Vierge noire Zoom : sainte Anne et Marie Zoom : pierre tombale de dom Morin
Zoom : Vierge à l'Enfant
Dans la chapelle nord une statue en pierre polychrome du XVe siècle de sainte Anne avec la Vierge Marie enfant (classée le 12 juillet 1957). Une copie du XVIIe siècle de la Nativité d'Annibale Carrache (classée 22 février 1979). L'original est à Orléans. Un portrait du XVIIe siècle de l'abbé dom Morin (classé le 9 mars 1966), abbé dont on peut voir la plate-tombe dressée contre un mur de la chapelle nord.
Zoom : Nativité Zoom : dom Morin
Zoom, La présentation de Marie au Temple
Sur le mur sud une peinture sur toile du XVIIe siècle : Présentation de Marie au Temple (classée le 25 janvier 1996).
Les bâtiments conventuels

Des bâtiments conventuels il reste la chapelle Sainte-Elisabeth (classée le 18 janvier 1921), la salle du chapitre (occasionnellement salle des mariages) et le réfectoire des moines (devenu salle polyvalente). L'étage du bâtiment et le pavillon Louis XIII (début XVIIe siècle, classé le 6 mars 1928) sont occupés par la mairie.
La chapelle Sainte-Elisabeth était la chapelle privée de l'abbé. Elle fut construite sous Louis de Blanchefort. On y trouve une intéressante porte sculptée qui donnait dans le grand cloître.
Une hôtellerie était contiguë, il en reste des caves voûtées (classées le 13 mars 1991), royaume d'espèces rares de chauve-souris...

Zoom : porte dans la chapelle Sainte-Elizabeth
Zoom : porte Renaisance Zoom : pavillon Louis XIII Zoom : caves de l'hôtellerie
Zoom : réfectoire des moines
Zoom : cour de l'abbaye
Zoom : croix Sainte-Apolinne
Les croix monumentales
La croix Sainte-Apolline.
Proche de ce qui fut la chapelle du même nom, paroisse des employés du monastère, elle se situait jadis sur la place du marché et s'appelait alors croix de Bethléem. Elle date du XVIe siècle.
La croix de l'Hosannaire.
Placée dans le cimetière à proximité de l'endroit où devait se situer l'église Saint-Amand. Elle est du XIIe siècle. A côté de la croix, un pupitre en pierre.
(Ces deux croix ont été classées le 12 juin 1926).
Zoom : croix de l'Hosannaire
Pour en savoir beaucoup plus sur Ferrières-en-Gâtinais :
www.ferrieres-en-gatinais.info
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