Ce village à vocation agricole fut jadis couvert de
vignes qui, dit-on, produisaient un vin fameux.
L'église
Dédiée à saint Médard
elle date du XIIe siècle, restaurée au XIVe.
Elle possède un clocher-tour qui culmine à 28 mètres
et est inscrite à l'Inventaire (14 avril 1926).
Le porche fut restauré en 1650.
La voûte
du vaissseau est en pierre et comprend cinq travées.
Sur l'autel un tabernacle en marbre blanc acheté en 1736 chez François
Ladatte à Paris.
Le retable (1688) est en bois et est formé de deux colonnes de l'ordre
corinthien avec un fronton grec. Il abritait une toile aujourd'hui disparue
où se trouvaient représentés saint Médard et
saint Laurent auxquels un ange apporte la couronne des bienheureux.
L'autel et le retable sont classés au titre objet (31 janvier 1938).
A droite en entrant, les fonts baptismaux en pierre à
la cuvette octogonale dont une face porte la date de 1654.
Une Vierge à l'Enfant en pierre polychrome est accrochée
au mur sud.
Au dessus de la porte d'entrée un crucifix en bois peint du XVIIe
siècle qui dominait auparavant un balustre placé à
l'entrée du choeur.
De part et d'autre les statues de saint Médard et de saint Antoine
affublé de son cochon. Antoine le grand est né en
Egypte en 251. Il se retira au désert et fut l'un des initiateurs
de la vie monastique et de l'érémitisme. Les tentations
de saint Antoine sont un thème traditionnel. Incarnant le mal dans
l'iconographie chrétienne le cochon est le compagnon de saint Antoine.
Un reliquaire du saint se trouve dans le choeur. On l'implorait pour la
guérison du feu sacré, cet érésipèle
contagieux qui en l'an mil a ravagé plusieurs provinces.